L'OGRE
QUI MANGEAIT
LES REVES
Un ogre glouton dévore les rêves naissants de la liberté, de l'égalité et de la fraternité. Sa poupée de chiffon tente de les sauver. Un conte en chanson sorti d'une malle de voyage…
Présentation
« L’Ogre qui mangeait les rëves », est un conte philosophique,
une épopée qui évoque les valeurs de liberté,
d'égalité, de fraternité et de laïcité.
Deux personnages qui confrontent leur envie de vivre :
l’ogre qui veut posséder tous les rêves,
la poupée qui veut les partager.
Attention, ceci est un conte cruel :
l’ogre malmène tout ce qui passe à sa portée et surtout sa poupée.
Tout naît d’une malle, en sort et y retourne,
à la Prévert ou à la façon du cinéma de Mélies.
Une poupée de chiffon qui prend chair sous l’œil ahuri de l’ogre !...
Le deux comédiens et créateurs de la pièce ont choisi de jouer « les clowns »
à leur manière avec ces sujets importants et fondateurs.
Leur interprétation de ce conte s’appuie sur un jeu stylisé ;
décors et accessoires restent minimalistes.
Les chansons de Thierry Paillard ponctuent le conte,
Avec des extraits d’œuvres de Hervé Legrand et Philippe Festou.
Tout commence par une poupée vivante sortie d'une malle en bois qui nous conte un monde merveilleux.
Mais tout ne tarde pas à s'assombrir avec l'arrivée de l'ogre affreux.
C'est même dans une atmosphère effrayante qu'il va opérer un fascinant carnage sur sa poupée de chiffon, « une petite correction », comme il se plait à dire.
Et comme dans les contes, c'est une violence sans raison qui se met en place dès le départ...
Puis, la malle isolée sur scène dans son ray de lumière va se remplir et se vider, au gré des rebondissements de l'histoire.
Et c'est le voyage vers la source des rêves dans une langue toute en allitérations, poétique et sans concession au langage enfantin, de même pour les images développée par la mise en scène, les éclairages et la musique, mais toujours dans cette structure de conte avec les bons, les méchants, la peur, le rêve.
On rentre enfin en contact avec les rêves naissants de liberté, d'égalité, de fraternité, tout en légèreté, la niaiserie de l'ogre méchant le rend presque touchant et bon par moments malgré tout.
Et puis, on referme le conte en chanson sur la malle qui a tout englouti, accessoires et personnages, jusqu'à la prochaine fois…