Le théâtre latin est un des fondements de la civilisation romaine.

Il est un puissant vecteur de diffusion culturelle (mythes, légendes, vie quotidienne, victoires militaires, etc ) autant que de cohésion sociale.

En effet, la population vit au rythme des grandes fêtes populaires (Ludi), aussi il reste un divertissement par excellence et ce, tout au long de l’Antiquité.

Né de sa rencontre avec le théâtre grec aux vapeurs dionysiaques, ce divertissement populaire de la culture romaine ne s’éteindre pas pour autant à la chute de l’Empire : il trouvera une continuité dans le théâtre médiéval puis moderne.

"Valérie Barral et Thierry Paillard ont choisi la forme du théâtre pauvre aux accessoires minimalistes, peut-on dire symboliques, aux costumes pas romains pour un sou ni gaulois d’ailleurs pour un sesterce.

Dans leur style propre de jeu et de mise en scène, ils mélangent à loisir, comparent, mettent en miroir, tant en filigrane que de matière soulignée, des situations et des personnages atypiques choisis et représentatifs d’hier comme d’aujourd’hui.

L'écriture du spectacle est conçue pour un jeu moderne, se rapprochant du théâtre de cabaret, critique et pamphlétaire, accumulant humour gags et effets comiques, tant dans les jeux de mots que dans les effets visuels.

Le principe dégagé des saynètes en duo de personnages "marqués" permet de traiter dans une action courte plusieurs éléments d'histoire passée ou présente, en superposition ou non.

On reste attaché de ce fait et malgré la densité du texte à la "petite" histoire (le conte) pour mieux appréhender la "grande" (historique).

Toutefois, les auteurs souhaitent informer le public que toute coïncidence ou ressemblance avec des personnages existants, des situations historiques ou des données scientifiques d’aujourd’hui ou de l’antiquité, serait probablement non fortuite et absolument désirée."