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CHAIRS D’ELLE

spectacle pour une danseuse, un comédien et un musicien.
théâtre, danse, musique

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Chorégraphies et danses, Claudia Flammin
texte dramatique, poésies, interprétation

et mise en scène, Thierry Paillard
musiques originales :
orgue et cloches, de Thomas Mallarbet
musique électronique, Végance de Patrice Boccabella

Présentation

Un récit à la façon d'un soliloque qui visite la notion de sacré à travers la création artistique. Un artiste qui mendie confie ses souvenirs. L'homme jeté à la rue semble sorti d’une autre époque. Lui reviennent certains épisodes de son passé dans lesquels son amour de la musique a une place prépondérante. Dans sa solitude imposée, ce mendiant de passage semble être toujours à la recherche d'une certaine humanité.

Lui revient aussi en mémoire la rencontre avec une femme qui sera tout pour lui :

 

"Voulez-vous que je vous écrive une musique ? Seulement pour vous ? Qui puisse vous faire échapper de votre cage ? Mes notes souffleraient sur vos serrures, sur les barreaux de vos portes, et vous vous envoleriez !..."

Ses souvenirs relatent parfois aussi d'un dur combat :

"Non, la musique n’est pas un outil de divertissement. C’est un instrument de paix offensive. Elle est la liberté qui donne à l’aliénation un chemin pour se soigner. Là, il n’y a plus aucune différence entre la femme qui danse et la partition de la femme qui danse. Par elles, l’inconscient populaire transcrit désormais s’écoule vers tous. Dès lors, la musique fait UN avec le réel et sa vérité atteint l’universel. Par elle, nous sommes anti convention et anti nous-mêmes. Tous détonateurs, personne ne peut nous guider par-delà le bien et le mal. La musique n’est pas bien élevée. Elle n’est de bon ton jamais. Et lorsqu’elle n’a rien à dire, qu’elle se taise ! Ensemble, nous ne laisserons aucun espace à l’indifférence : l’indifférence tue la vie. Le courage, c’est d’être soi et de se donner aux autres comme on se donne à l’harmonie. Aujourd’hui, naissent des musiques qui feront s’étreindre d’autres humanités pourvu que nous leur préparions le chemin."

Ils sont parfois remplis de nostalgie de l'enfance :

"Non"

résumé

Le récit visite la notion de sacré, non religieux, pour un artiste dans la création. Le mendiant confie un ensemble de souvenirs, un soliloque qui s’adresse tantôt à un fantôme tantôt au public.

Un homme qui semble sorti d’une autre époque, Renaissance, Baroque, jeté à la rue, revoit ses souvenirs, très précisément, mais en lambeaux désorganisés. Lorsqu’il aperçoit un orgue posé là, il croit voir passer sa femme morte depuis longtemps.

 

Tout au long de la pièce, et au gré de ses souvenances, il est amené à jouer ou à transporter l’orgue comme un escargot sa coquille.

La femme qui danse est une apparition, le spectre de sa femme qui vient le hanter. Elle intervient dans l'espace autour ou contre lui, entre ses doigts et le clavier, sur l'orgue même, et semble toujours vouloir se dépouiller de ses vêtements pour se montrer à nu devant lui. Puis, elle disparaît comme elle est apparue. Le mendiant reprend sa survie solitaire.

La voix du comédien intervient avec ou sans la musique sur grand orgue d’église en direct. Au plateau, au-dessus de l’orgue (en décor), les lumières sculptent parfois les tubes argentés qui accompagnent l’instrument tout au long de son voyage sur la scène.

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